Loïc Mazalrey, 38 ans pose depuis quinze ans son regard de photographe sur le monde. Il en capte les couleurs pour les partager avec ses contemporains et fait de chaque photo, un rendez-vous avec l’humanité dans tout ce qu’elle a de plus complexe et de plus riche.
Le jeune photographe n’en est pas à son coup d’essai : il a été lauréat du grand prix d’auteur de la Fédération Photographique de France en 2014 pour sa série “Sur les Pas de Léo, paysan” , qui a inspiré le livre éponyme publié la même année chez De Borée. Ce travail l’a, entre autres, propulsé comme invité d’honneur du Salon d’Art photographique de Sarlat en 2021.
Loïc Mazalrey a poursuivi avec un deuxième livre consacré aux pèlerins intitulé “L’esprit des pèlerinages” (édité chez Gründ en 2018). Ce travail aura donné lieu, entre autres, a une exposition dans la Cathédrale Saint Front de Périgueux en 2021.
Entre 2015 et 2016, il s’attèlera à sa série « Prêtres d’Aujourd’hui » qui veut montrer les prêtres sous un nouveau jour. Il photographiera notamment un prêtre surfeur, un prêtre motard ou encore le Père Christian Dutreuilh, critique de cinéma. Cette série photographique a été exposée lors du Festival Barrobjectif en Charente en 2016.
En 2017, il suivra les pas de « Thérèse, Bergère sans Terre » bergère dans la Double lors de plusieurs journées d’hiver avec ses moutons. Des ambiances chaleureuses en découleront. Ce reportage a été présenté pour la dernière fois lors du Printemps Photographique de Pomerol en 2021.
En 2018, il partira en Mongolie pour ramener deux reportages intimistes :
Le premier sur « Sailau, l’aiglier Kazakh ». La dernière exposition de cette série remonte à 2022 lors du festival Photomage à Gujan-Mestras.
Le deuxième « Otgondavaa, l’enfant des mines » sera exposé pour la première fois pour La balade photographique d’Arès.
Sa dernière exposition en date s’intitule “Vi(e)sages du Monde”. Elle rassemblait des photos exposées dans la Galerie Artypique, une galerie photo renommée à Genève en Suisse.
L’exposition “Vi(e)sages du Monde” se lit comme un camaïeu de couleurs.
Les jaunes, lumineux, nous transportent du Burkina Faso au Vietnam en passant par New-York. Les marrons, discrets, mais pleins de profondeur, courent de Manhattan à la Baie d’Along, pénètrent l’intimité du peuple Kasakh et du désert de Gobi. Les rouges, puissants, éclatent aux USA comme en Afrique. Les verts, paisibles, glissent de la Mongolie au Sri Lanka. Que dire des noirs et blancs, écriture sublime. Ils nous accompagnent du Costa Rica en Espagne.