ArTypique

Photographes

01.

Laurent Ballesta

Laurent Ballesta est un photographe Français originaire de Montpellier. Au fil des années, il s’est imposé comme une des figures les plus emblématiques de la photographie naturaliste sous-marine. Biologiste de formation et plongeur profond, il est féru des conditions les plus extrêmes de la pratique, moins par goût du danger que pour accéder aux mystères de profondeurs jusqu’alors restées inaccessibles.
Chacune de ses expéditions est un défi technique pour lui permettre de dépasser un peu plus à chaque descente les limites physiques du corps et de la plongée, et avancer encore plus loin et plus longtemps dans l’espace de la zone crépusculaire, au delà de 100 m. Explorer et rapporter des images inédites qui mêlent approche esthétique et scientifique : la plongée et la photographie sont, depuis ses débuts à 13 ans, intimement liées.
Il est l’auteur de 14 livres de photographie dédiés à la vie sauvage sous-marine. Il publie des portfolios dans de nombreux magazines de la presse Française et internationale, dont 4 sujets inédits dans National Geographic, et un rendez-vous devenu annuel dans Paris-Match. Co-créateur de la société Andromède Océanologie avec Pierre Descamp en 2008, il a dirigé plusieurs expéditions de grande ampleur durant les 10 dernières années. Ses Expéditions Gombessa reposent sur trois valeurs emblématiques : un mystère scientifique, un défi de plongée et la promesse d’images inédites. Des premières photographies du cœlacanthe prises par un plongeur à 120m de fond, jusqu’aux chasse des 700 requins de Fakarava la nuit, en passant par les plongées les plus longues et les plus profondes d’Antarctique, Laurent illustre le monde sous- marin avec un regard naturaliste et artistique.
En juillet 2019, il réalise une première mondiale en mariant avec succès les moyens de la plongée à saturation off-shore avec les techniques de plongée autonome. Il illustre et étudie librement, et sans limite de temps, les écosystèmes entre – 60 et -140 mètres de Marseille à Monaco.
En 2021, il reconduit l’expérience de la plongée à saturation de 20 jours au large du Cap Corse pour percer les mystères des anneaux de corail.
En octobre 2021, il gagne le Grand Prix du Wildlife Photographer Of The Year, décerné par le Natural History Museum de Londres pour sa photographie « CREATION ». Il est le premier français à remporter ce prix depuis la création du concours en 1964.

02.

Photographe naturaliste, Sandrine Berjonneau est à l’origine d’Artypique Galerie où elle est présente du mercredi au samedi ou sur rendez-vous. Régulièrement en quête d’ images macro, d’arbres, de paysages ou de ciels à portée d’objectif, elle reste une amoureuse des contrées suisses et jurassiennes. Toujours prête à s’envoler pour d’autres destinations comme récemment la Laponie, elle anime également des stages d’initiation ou de perfectionnement à la macrophotographie de juin jusqu’à la fin de l’automne.

Naturalist photographer, Sandrine Berjonneau is at the origin of Artypique Galerie where she is present from Wednesday to Saturday or by appointment. Regularly in search of macro images, trees, landscapes or skies within reach of the lens, she remains a lover of the Swiss and Jura regions. Always ready to fly to other destinations, such as Lapland recently, she also runs introductory or advanced courses in macro photography from June to the end of autumn.

03.

Depuis plusieurs années, le nom de Christophe Jacrot est associé à une photographie de paysages urbains ou autres. La neige, la pluie, les intempéries mais surtout la poésie font partie de son univers photographique. Sa réputation a dépassé depuis longtemps les frontières de la France. New York, le Japon, l’Islande, le Groenland et tant de terres sans oublier le Vercors où il vit. Avec Neiges son dernier ouvrage, il confirme sa fuite du soleil pour cultiver un univers personnel où le temps semblerait figé si l’on ne devinait pas des traces humaines. En Février 2020 Arte lui a consacré un reportage réalisé par le journaliste Richard Bonnet.

For several years, the name of Christophe Jacrot has been associated with photography of urban and other landscapes. Snow, rain, bad weather but especially poetry are part of his photographic universe. His reputation has long since gone beyond the borders of France. New York, Japan, Iceland, Greenland and so many lands without forgetting the Vercors where he lives. With Neiges, his latest work, he confirms his escape from the sun to cultivate a personal universe where time would seem frozen if we did not guess human traces. In February 2020 Arte devoted a report to him by the journalist Richard Bonnet.

04.

Aller à la rencontre des gauchos de Patagonie, partager un grand cru avec Jim Harrison dans sa maison du Montana, tirer le portrait d’un manchot royal en Géorgie du Sud, traverser à pied les rivières d’Islande… Olivier Joly a toujours laissé ses pas le guider vers l’éclectisme, au carrefour des émotions et des rencontres.
Arpenteur de grands espaces géographiques et d’intimités humaines, il a vu au fil du temps sa boussole intime pointer vers les bouts du monde: Terre de Feu, Lofoten, Antarctique, Spitzberg… En 2009, il trouve sa terre promise, l’Islande. A force d’y voyager, il prononce Eyjafjallajökull et Kirkjubaejarklaustur sans accent et connaît par cœur les mystérieuses Hautes Terres de l’intérieur.
En 2017, il a sorti Quatre saisons en Islande, déclaration d’amour à un pays et à ses habitants, ouvrage mélangeant récits personnels, informations générales et bons plans, en appui de photographies des paysages et des visages de l’hyperboréal. Réimprimé en version augmenté par l’éditeur suisse Favre, ce beau livre saisit toutes les couleurs de l’Islande.
Son dernier ouvrage, SAGAS (2021), au noir et blanc profond et poétique, pose sur l’Islande un regard à la fois plus intime et plus artistique. Il a été salué à sa sortie par les médias (France Inter, GEO, Femme Actuelle, Grands Reportages, Acumen, ELLE). L’exposition qui l’accompagne a fait escale à la galerie en avril 2023.
Dans les mois et les années à venir, il va poursuivre ses échappées photographiques en quête de l’âme islandaise. En parallèle, il propose des voyages guidés exclusifs en Islande, réservés aux passionnés.

Meeting the gauchos of Patagonia, sharing a vintage wine with Jim Harrison in his Montana home, shooting the portrait of a king penguin in South Georgia, crossing the rivers of Iceland on foot… Olivier Joly has always let his steps guide him towards eclecticism, to the crossroads of emotions and encounters.
A surveyor of vast geographical spaces and human intimacies, over time his intimate compass has pointed to the ends of the earth: Tierra del Fuego, Lofoten, Antarctica, Spitzbergen… In 2009, he found his promised land, Iceland. By dint of his travels there, he pronounces Eyjafjallajökull and Kirkjubaejarklaustur without an accent and knows the mysterious inland Highlands by heart.
In 2017, he brought out Quatre saisons en Islande, a declaration of love to a country and its people, a book mixing personal accounts, general information and good tips, supported by photographs of the landscapes and faces of the hyperboreal. Reprinted in an enlarged version by Swiss publisher Favre, this beautiful book captures all the colors of Iceland.
His latest work, SAGAS (2021), in deep, poetic black and white, takes a more intimate and artistic look at Iceland. It was acclaimed on its release by the media (France Inter, GEO, Femme Actuelle, Grands Reportages, Acumen, ELLE). The accompanying exhibition made a stop at the gallery in April 2023.
In the months and years to come, he will continue his photographic escapades in search of the Icelandic soul. At the same time, he will be offering exclusive guided tours of Iceland for enthusiasts only.

05.

Andrew Kravchenko est né en Ukraine en 1986. Concertiste pendant son enfance et son adolescence, il se tourne vers la photo journalistique à l’âge adulte. Au travers de son approche personnelle et artistique, il vise avec ses photos à travailler au croisement de la conscience et des impressions de l’auteur et du spectateur. Préférant les photos où les émotions seront plus présentes et importantes que le contenu, il se sent proche de certains peintres impressionnistes. Avec cette série, il se concentre sur ses impressions de vie, alors que la photographie journalistique se concentre sur les faits. Son approche représente un paradigme complètement opposé à son travail de photojournaliste. Il est le premier photographe à avoir exposé sa série lacrimosa à la galerie en 2020.

Andrew Kravchenko was born in Ukraine in 1986. A concert performer during his childhood and adolescence, he turned to journalistic photography as an adult. Through his personal and artistic approach, he aims with his photos to work at the crossroads of the consciousness and impressions of the author and the spectator. Preferring photos where emotions are more present and important than content, he feels close to some impressionist painters. With this series, he concentrates on his impressions of life, whereas journalistic photography focuses on the facts. His approach represents a paradigm completely opposite to his work as a photojournalist. He was the first photographer to exhibit his lacrimosa series at the gallery in 2020.

06.

 

L’origine de la passion de Jean-Michel pour la photographie, trouve sa naissance dans le lien qui l’unit à la nature, dans ce qu’elle a de plus pur et de plus sauvage. Le temps passé dans la nature peut s’apparenter pour lui à une quête d’ambiances fortes où la lumière et la recherche du beau sont des repères, des marqueurs esthétiques.
Cette intention photographique se nourrit de son attirance pour les grands espaces associée à la recherche des lumières d’exception. Une voie qui alimente son instinct de liberté.
Il recherche les images simples, celles qui vont à l’essence du sujet en ne mettant en scène que peu d’éléments. Son approche est suggestive et minimaliste, il ne cherche pas à montrer un sujet par ce qu’il est, mais par ce qu’il exprime. C’est sa manière de raconter des histoires, de traduire sa sensibilité, à l’image de ses derniers beau livres « Evanescence » & « Eléments ».

 

A passion for nature from an early age led me to photography as a means to capture magical moments of nature and wildlife. Starting with wildlife and wide spacesI developed my own vision of photography.
Landscape photography is an eternal quest for atmosphere where the light and the quest of beauty are key references, my aesthetic landmark. My photographic intention relies on my magnetic attraction for wide spaces combined with my quest of beautiful lights. 
A way that inspires me and my instinct of freedom.
In photography, I’m looking for simple pictures, which go straight to the subject core, with very few things in the frame. I follow a suggestive approach: I don’t try to show a subject as it is, but to share what it expresses. It’s my way of telling stories and conveying my sensibility, like my recent work “Evanescence” & « Elements 

07.

LiliRoze est née à Genève en 1972. Sa passion pour la photo débute très jeune, animée par la découverte des images de son père. Elle sort diplômée de L’ENS Louis Lumière en 1997.
Des contours imprécis, des flous résonnants comme un écho, que l’on reconnaît comme la trace d’un rêve que l’on a déjà fait. Une démarche proche de l’hallucination, aux abords de la révélation inconsciente, l’évidente clarté ou alors son ombre, toujours plus dense et plus fragile. Tout se concentre en une seconde d’abandon où la grâce et l’intime se conjuguent en un geste suspendu au vol du temps.
« Je ne photographie pas ce que je vois, mais ce que je ressens. J’aime la lenteur et les longues expositions, qui intègrent la respiration et les battements du cœur. Je photographie presque sans lumière. Et ce qui sort de l’ombre, c’est de la poésie, qui a le goût des rêves et qui ressemble à un secret. »

Liliroze was born in Geneva in 1972. Her passion for photography is initiated in her early years due to the discovery of her father’s pictures. She obtains her diploma at Louis Lumière School in 1997.
Imprecise forms, soft blurred outlines become the echo of the remains of a dream we already had. An approach close to hallucination, at the boarder of the unconscious revelation, an apparent clearness or its negation, always denser, always more fragile. Everything culminates in that second of abandonment where grace and intimacy meet, turning into a gesture suspended in the movement of time.
“I don’t photograph what I see, but what I feel. I like slowness and long exposure, which allow breathing and heart beats. I photograph almost without light. And what comes out of the shadow is poetry, that tastes like a dream and looks like a secret.”

08.

Loïc Mazalrey, 38 ans pose depuis quinze ans son regard de photographe sur le monde. Il en capte les couleurs pour les partager avec ses contemporains et fait de chaque photo, un rendez-vous avec l’humanité dans tout ce qu’elle a de plus complexe et de plus riche.
Le jeune photographe n’en est pas à son coup d’essai : il a été lauréat du grand prix d’auteur de la Fédération Photographique de France en 2014 pour sa série “Sur les Pas de Léo, paysan” , qui a inspiré le livre éponyme publié la même année chez De Borée. Ce travail l’a, entre autres, propulsé comme invité d’honneur du Salon d’Art photographique de Sarlat en 2021.
Loïc Mazalrey a poursuivi avec un deuxième livre consacré aux pèlerins intitulé “L’esprit des pèlerinages” (édité chez Gründ en 2018). Ce travail aura donné lieu, entre autres, a une exposition dans la Cathédrale Saint Front de Périgueux en 2021.
Entre 2015 et 2016, il s’attèlera à sa série « Prêtres d’Aujourd’hui » qui veut montrer les prêtres sous un nouveau jour. Il photographiera notamment un prêtre surfeur, un prêtre motard ou encore le Père Christian Dutreuilh, critique de cinéma. Cette série photographique a été exposée lors du Festival Barrobjectif en Charente en 2016.
En 2017, il suivra les pas de « Thérèse, Bergère sans Terre » bergère dans la Double lors de plusieurs journées d’hiver avec ses moutons. Des ambiances chaleureuses en découleront. Ce reportage a été présenté pour la dernière fois lors du Printemps Photographique de Pomerol en 2021.
En 2018, il partira en Mongolie pour ramener deux reportages intimistes :
Le premier sur « Sailau, l’aiglier Kazakh ». La dernière exposition de cette série remonte à 2022 lors du festival Photomage à Gujan-Mestras.
Le deuxième « Otgondavaa, l’enfant des mines » sera exposé pour la première fois pour La balade photographique d’Arès.
Sa dernière exposition en date s’intitule “Vi(e)sages du Monde”. Elle rassemblait des photos exposées dans la Galerie Artypique, une galerie photo renommée à Genève en Suisse.
L’exposition “Vi(e)sages du Monde” se lit comme un camaïeu de couleurs.
Les jaunes, lumineux, nous transportent du Burkina Faso au Vietnam en passant par New-York. Les marrons, discrets, mais pleins de profondeur, courent de Manhattan à la Baie d’Along, pénètrent l’intimité du peuple Kasakh et du désert de Gobi. Les rouges, puissants, éclatent aux USA comme en Afrique. Les verts, paisibles, glissent de la Mongolie au Sri Lanka. Que dire des noirs et blancs, écriture sublime. Ils nous accompagnent du Costa Rica en Espagne.

Loïc Mazalrey, 38, has been casting his photographer’s eye over the world for fifteen years. He captures its colors to share them with his contemporaries, making each photo a rendezvous with humanity in all its complexity and richness.
The young photographer is acknowkedged for his pictures : he won the grand prix d’auteur de la Fédération Photographique de France in 2014 for his series “Sur les Pas de Léo, paysan” which inspired the eponymous book published the same year by De Borée. His work has also earned him a place as guest of honor at the Salon d’Art photographique de Sarlat in 2021.
Loïc Mazalrey followed up with a second book dedicated to pilgrims, entitled “L’esprit des pèlerinages” (published by Gründ in 2018). This work will give rise, among other things, to an exhibition in Périgueux’s Saint Front Cathedral in 2021.
Between 2015 and 2016, he will be working on his “Prêtres d’Aujourd’hui” series, which aims to show priests in a new light. His photographs include a surfer priest, a biker priest and film critic Father Christian Dutreuilh. This photographic series was exhibited at the Barrobjectif Festival in Charente in 2016.
In 2017, he will follow in the footsteps of “Thérèse, Bergère sans Terre”, a shepherdess in the Double during several winter days with her sheep. The result will be a warm and welcoming atmosphere. This report was last presented at Printemps Photographique de Pomerol in 2021.
In 2018, he will travel to Mongolia to bring back two intimate reports:
The first on “Sailau, the Kazakh eagle”. This series was last exhibited in 2022 at the Photomage festival in Gujan-Mestras. The second, “Otgondavaa, l’enfant des mines”, will be exhibited for the first time at La balade photographique d’Arès.
His latest exhibition is entitled “Vi(e)sages du Monde”. It brought together photos exhibited at Galerie Artypique, a renowned photo gallery in Geneva, Switzerland.
Vi(e)sages du Monde” reads like a cameo of colors.
The bright yellows transport us from Burkina Faso to Vietnam, via New York. The browns, discreet but full of depth, run from Manhattan to the Bay of Along, penetrating the intimacy of the Kasakh people and the Gobi desert. Powerful reds burst forth in the USA and Africa. Peaceful greens glide from Mongolia to Sri Lanka. The blacks and whites are sublime. From Costa Rica to Spain.

09.

Ayant grandi en banlieue parisienne, Serge Riou a vite ressenti le besoin de liberté et d’évasion. Poussé par son désir de grands espaces et de découverte de la montagne comme nouveau terrain d’exploration photographique, il s’installe à Grenoble au début des années 2000. Les fragments de paysage ramenés de ses escapades lui permettent de concevoir des oeuvres teintées d’onirisme, à même de ré-enchanter le quotidien.

Having grown up in the Paris suburbs, Serge Riou quickly felt the need for freedom and escape. Driven by his desire for wide open spaces and the discovery of the mountains as a new field of photographic exploration, he moved to Grenoble in the early 2000s. The fragments of landscape brought back from his escapades enabled him to design works tinged with dreamlike, able to re-enchant everyday life.

10.

Originaire de Toulon dans le Sud-est de la France, j’ai grandit au bord de l’eau.
Issu d’une famille de six, dès mon plus jeune âge, j’ai été initié au surf par mes grand frères, ce qui a fait naître en moi un amour profond pour la mer. Ce sport est devenu une drogue qui guidera le reste de ma vie. Tout en nourissant ma passion pour le surf, je découvrais le monde de l’art et m’inscrivais en cours de peinture. Naturellement je peignais la mer et les vagues. Ce n’est qu’à l’adolescence que je découvre la photographie en tombant par hasard sur un vieux boitier trouvé dans notre grenier. J’achète quelques films, je shoote, je rate, je reshoote … et me découvre alors une passion incéssante pour le monde de l’image fixe. C’est décidé, j’en ferai mon métier ! Mon bac en poche, je réussi a convaincre mes parents de faire une école de photo. Je pars alors pour Paris avec un boitier et un 50mm. Une première année se passe, je shoote dans tout Paris, consomme des dizaines ou des centaines de films Kodak TRI-X 400 que je developpe dans ma salle de bain et que je tire à l’école. Comme assoifé de savoir, j’apprend tout ce que je peux, je ne compte pas les heures ! Seulement cette obession pour le surf et la mer me rattrape et me rend la vie parisienne difficile. Je quitte alors l’école en milieu de deuxième année et m’envole pour Hawaii ! Janvier 2006, j’ai 19 ans, j’atterris sur l’île de Maui, armé de mon caisson étanche fait maison (faute de moyen) et je passe 3 mois à nager, tous les jours, peu importe la météo, sur le fameux spot de Ho’okipa.

Originally from Toulon, in the south of France, i have been raised by the sea. From a family of six, at young age my big brothers taught me surfing which have bred in me a deep love for the ocean.
This sport became an addiction that have guided the rest of my life. While i was learning how to surf, i was also discovering art and joined painting classes. Naturally i was painting ocean and waves. It’s only as a teenager that i discover photography, when i accidentally find an old camera in my parents attic. I buy a few films, i shoot, i failed, i shoot again… and realize that this whole process fascinates me. That’s it ! i will become a photographer After graduating, i manage to convince my parents that i want to do a photography school. That’s how i moved to Paris with a camera and a 50mm. I spend the first year shooting everywhere in Paris, consuming dozens, even hundreds of Kodak films TRI-X 400 that i developp in my bathroom and print at school. Like thirsty of konwledge, i learn everything i can, i spend countless hours shooting, reading and learning. But this obsession for surfing gets back in me and makes my life in Paris hard to handle. Eventually i quit my photography school halfway thru the year and fly to Hawaii ! January 2006, i’m 19 years old, and i land on Maui, Hawaii with my home-made waterhousing and i will spent the next 3 months swimming at Ho’okipa every single day regardless the conditions.

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