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Expositions

En cours

Laurent Baheux

Du 28 novembre 2024 au 1 février 2025

Vernissage le 28 novembre 2024 de 18h à 21h

EQUI-LIBRE

Voir un cheval galoper, c’est contempler l’essence même de la liberté.

Un instant suspendu où l’animal et l’homme se rejoignent dans une quête universelle: c’est un peu comme regarder une partie de nous-mêmes s’épanouir.

En capturant l’essence même de l’équidé en mouvement, l’artiste nous invite à une introspection profonde, le souvenir que nous portons tous en nous d’un désir intense de liberté et de vie pleine et entière.

La galerie vous invite à découvrir pour la première fois en Suisse, le photographe Laurent Baheux.

Equi-Libre de Laurent Baheux est un clin d’oeil entre les mots Equidé et Liberté, l’équilibre subtil du noir et blanc, une ode à la nature et à l’esprit libre qui sommeille en chacun de nous.

À venir

Caroline Ballesta

Du6 février au 8 mars 2025

Vernissage le 6 février 2025 de 18h à 21h

Echos des Svalbard

Jacques Brel disait avec cynisme qu’il aimait trop l’amour pour pouvoir aimer une femme.

Peut être que Caroline Ballesta respecte trop l’art pour se prétendre artiste.

Oscillant dans son enfance entre  Larchant et Manhattan, entre un paisible village et la ville qui ne dort jamais, dans cette campagne seine-et-marnaise, elle est devenue attentive, a appris le nom des fleurs et celui des oiseaux.

Dans la jungle citadine, elle est devenue attentionnée, a appris les langues et les gens, le goût des autres tout simplement.

Caroline est en somme doublement sensible, c’est une attentive attentionnée.

Du haut de ses 8 ans, ses joues rondes se couvraient de larmes aussi bien en écoutant le brame d’un cerf à Larchant, qu’en apercevant la Skyline en arrivant sur New York.

Chaque aller-retour était un bouleversement perpétuel.

A -t-elle senti très tôt qu’un danger pouvait venir de ces chocs émotionnels réguliers ?

Le risque d’y prendre goût, un peu comme les méfaits d’un plaisir addictif aux sensations fortes, la griserie facile du renouvellement permanent…

C’est peut être pour éviter cette overdose de contrastes, qu’elle a cultivé le goût des petites variations, un sens exacerbé de la nuance, une passion pour la subtilité.

Alors forcément le jour où Caroline est partie pour le continent blanc, dans le grand Nord arctique, ce n’est pas un bestiaire d’animaux sauvages qu’elle a rapporté, c’est quelque chose de moins comptable.

Elle n’a pas couru  derrière un tableau de chasse, elle a cherché des instants de grâce.

Ce n’est pas non plus l’image attendue de lieux hostiles et invivables.

De ce pays où le froid vous mord, Caroline nous offre une caresse.
Caroline nous montre que , parfois là où la vie est dure, la lumière n’en est que plus douce, tout comme elle et ses images.

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