Vernissage le 6 février 2025 de 18h à 21h
Jacques Brel disait avec cynisme qu’il aimait trop l’amour pour pouvoir aimer une femme.
Peut être que Caroline Ballesta respecte trop l’art pour se prétendre artiste.
Oscillant dans son enfance entre Larchant et Manhattan, entre un paisible village et la ville qui ne dort jamais, dans cette campagne seine-et-marnaise, elle est devenue attentive, a appris le nom des fleurs et celui des oiseaux.
Dans la jungle citadine, elle est devenue attentionnée, a appris les langues et les gens, le goût des autres tout simplement.
Caroline est en somme doublement sensible, c’est une attentive attentionnée.
Du haut de ses 8 ans, ses joues rondes se couvraient de larmes aussi bien en écoutant le brame d’un cerf à Larchant, qu’en apercevant la Skyline en arrivant sur New York.
Chaque aller-retour était un bouleversement perpétuel.
A -t-elle senti très tôt qu’un danger pouvait venir de ces chocs émotionnels réguliers ?
Le risque d’y prendre goût, un peu comme les méfaits d’un plaisir addictif aux sensations fortes, la griserie facile du renouvellement permanent…
C’est peut être pour éviter cette overdose de contrastes, qu’elle a cultivé le goût des petites variations, un sens exacerbé de la nuance, une passion pour la subtilité.
Alors forcément le jour où Caroline est partie pour le continent blanc, dans le grand Nord arctique, ce n’est pas un bestiaire d’animaux sauvages qu’elle a rapporté, c’est quelque chose de moins comptable.
Elle n’a pas couru derrière un tableau de chasse, elle a cherché des instants de grâce.
Ce n’est pas non plus l’image attendue de lieux hostiles et invivables.
De ce pays où le froid vous mord, Caroline nous offre une caresse. Caroline nous montre que , parfois là où la vie est dure, la lumière n’en est que plus douce, tout comme elle et ses images.
Vernissage le 27 mars 2025 de 18h à 21h
« Sur terre comme sous l’eau, la nature nous réserve de grands moments et bien des surprises. J’ai le privilège de l’observer depuis des années et d’être à chaque fois émerveillé. Malheureusement, je suis également un témoin de la dégradation de notre environnement »
L’exposition de Fabrice Guérin que vous propose la galerie ArTypique en ce début d’année vous emmène au coeur du Mexique.
La nature de ce pays aux mille couleurs constitue pour le photographe un choix de coeur, tant la préservation de ces lieux aussi spectaculaires que fragiles importe à ses yeux.
Loin de certains discours environnementaux anxiogènes, les images de Fabrice Guérin constituent un vibrant plaidoyer pour la préservation d’un monde naturel offrant une beauté hors du commun à ceux qui l’arpente.
L’exposition consacrée aux cénotes mexicains, avec ses images oniriques, constitue ainsi une respiration artistique bienvenue dans le contexte actuel.
Input your search keywords and press Enter.